The taste of life

Sayne Venel
Written by Sayne Venel on
The taste of life

Bonne année cher blog ! Tu sais que j’ai doublé mon nombre de lecteurs en moins d’un mois ? Je suis passée de 0 à 2 ! Incroyable 😂

Aller sur cette private joke, on attaque les choses sérieuses. Je ne ferai pas de promesses à moi-même car je ne sais pas les tenir, donc je dirai tout simplement “Que cette année soit rempli d’écrits”. Et quoi de mieux que commencer l’année par un petit Covid ? Et oui, moi qui pensait faire partie de cette élite pas encore touchée, game over. C’est quand même dommage que ce soit en Creuse où j’ai croisé 3 personnes que je l’ai attrapé alors que je prends le bus, le métro 13, suis en contact client tous les jours en région parisienne xD Haha le karma. En vrai, aucun regret. Passé une semaine incroyable, soirée de malade rempli de rire, musique et de love donc vraiment aucun regret d’en avoir profité à fond, parce que c’est ça aussi la vie quelque part, c’est de profiter à fond des instants T pour pouvoir se les remémorer.

En revanche, il y a un petit bémol à ça. J’ai totalement perdu le goût. Je ne sens plus ce que je mange. Et si vous avez lu tous mes précédents articles, vous savez que ma relation à la nourriture est particulière. J’aime manger, mais je m’en rends d’autant plus compte maintenant. Sentir le goût des aliments que j’ingère me procure des émotions. De la joie, du dégoût, de la culpabilité, du bien-être. Là, c’est un vide cosmique. Du coup, j’essaie d’en tirer profit de la façon la plus positive possible. Je suis en train de finir, jour après jour, tous mes légumes Picard qui végétaient dans mon congélo depuis plusieurs mois. Mais là où le pouvoir du cerveau est fou, c’est que lui se souvient du goût et le “visuel” joue énormément. Je ne sens pas mais je sais que je n’aime pas ce que je mange donc ce n’est toujours pas un plaisir, la seule chose que je sais c’est que c’est bon pour la santé. Et que j’ai déjà perdu 1,5 kg en une semaine 😂 donc ça oui, ça me motive à continuer. Je réalise surtout qu’il faudra que je fasse des efforts de cuisine car je ne plus m’infliger de manger ces légumes vides de goût, ça joue sur mon psycho. Et plus je me persuade que ce n’est pas bon, moins j’aurai envie d’en manger. Logique.

Là où c’est fort aussi, c’est que j’avais en reste des petites gourmandises (of course) nommés Kinder. J’ai testé voir. Effectivement je ne sens pas le goût par contre je constate en effet immédiat la corrélation cerveau <-> goût. Cela m’apporte malgré tout une satisfaction de manger du chocolat. Car mon cerveau sait que j’aime ça et que je suis contente. La dopamine est libéré malgré l’absence de goût. C’est prodigieux. Du coup j’en mange quand même, mais moins. J’ai laissé le bout de foie gras qui reste, j’attends patiemment ce moment où je pourrais m’en délecter.

Je me rends compte maintenant que je mange mécaniquement. Sans vraiment prendre le temps d’analyser ce que j’ai en bouche, aussi bien les légumes que mon macdo. On reste sur des sensations primaires “je suis contente c’est bon je mange ça” “ça me soule de manger ça mais il le faut bien”.

J’ai donc envie que cela change et de changer ce rapport à la nourriture. J’aime manger. Mais il faut que je réapprenne à savourer les saveurs des aliments, épicess, ce que je mange. À prendre mon temps tout simplement. Je sais que je mange trop vite depuis des années et que cela est un frein à la perte de poids, car je mange plus que ce que je devrais. Ma sasiété arrive trop tard. Bon il paraît qu’il faut mâcher 30 fois ce qu’on a dans la bouche avant d’avaler, je n’en suis pas là. Déjà si j’arrive à manger moins et un peu mieux, ça sera une belle victoire !

Vivement que le goût me revienne, que je me fasse une bonne raclette hahahaha Just kidding (ou pas 😉)

Merci…Covid ?

Comments

comments powered by Disqus